
1. Une négociation sous haute tension
Depuis le 5 août 2025, 179 pays participent à des discussions cruciales à Genève, dans l’espoir de forger un traité international pour réduire drastiquement la pollution par le plastique. L’objectif est un texte juridiquement contraignant pour encadrer la production, limiter les plastiques à usage unique et instaurer une gestion responsable des déchets plastiques (The Guardian).
Ces divergences reflètent un profond conflit entre impératifs écologiques et intérêts industriels à court terme.
Un rapport récent du Lancet met en lumière les impacts graves des microplastiques sur la santé humaine, pendant toute la vie, depuis la petite enfance jusqu’à la vieillesse. Moins de 10 % des plastiques produits chaque année (plus de 450 millions de tonnes) sont recyclés à l’échelle mondiale (The Guardian).
Depuis 2022, plusieurs tentatives de consensus ont échoué, victimes du lobbying intensif de l’industrie et des tensions géopolitiques. Les observateurs craignent un accord minimaliste, insuffisant pour changer la donne (The Guardian).
✍️ Conclusion
La conférence de Genève marque un tournant potentiel dans la lutte contre la crise plastique mondiale. Les choix faits dans les semaines à venir détermineront si le futur accord aura les moyens de relever l’échelle du défi environnemental et sanitaire.